À propos

Sophie Dugué fondatrice de HAUTEVUE, l'expert des mascaras naturels et bio, 100% actifs«En créant les mascaras HAUTEVUE, j’ai souhaité mettre au service des femmes mes 25 années d’expertise acquises au sein de grandes Maisons.
Les mascaras HAUTEVUE sont 100% d'origine naturelle et 100% actifs.
Ils allient le soin du cils et le résultat maquillage sans compromis sur la tenue».

Sophie Dugué, fondatrice de HAUTEVUE 

 

Rencontre avec Sophie Dugué, créatrice de la marque Hautevue.

Fondatrice de la marque HAUTEVUE, après avoir été à l’origine de la marque UNE Natural beauty, Sophie revient sur son parcours et sa vision de la beauté.

 

Sophie, racontez-moi brièvement votre parcours:

J’ai débuté dans la beauté chez Bourjois, j’avais 25 ans et j’étais en charge de la création des collections saisonnières couleurs de maquillage.

2 ans après, je suis partie chez Nina Ricci, sur le Teint Ricci où j’ai conçu entre autres mes premiers mascaras. Lors de cette expérience, j’ai eu l’occasion également de développer une sensibilité à la couleur aux côtés d’un grand artiste maquilleur, Nelson Sepúlveda.

De retour chez Bourjois, j’ai fondé le bureau des tendances et des couleurs aux côtés d’un autre maquilleur magique Max Herlant au travers duquel toutes les créations couleurs des produits de maquillage Bourjois passaient.

C’est ensuite que j’ai eu l’opportunité de partir à l’étranger, aux Etats-Unis, au Japon et enfin en Espagne et ou j’ai développé une culture maquillage des femmes du monde entier.

De retour en France commence la fabuleuse aventure UNE Natural Beauty aux côtés du talentueux maquilleur Christophe Durand.

 

Quelle est votre relation à la beauté et au maquillage ? Quelle est votre vision de la beauté ? En quoi cette vision a influencé le concept de UNE ?

 J’ai toujours pris soin de ma peau, en particulier du visage, avec depuis longtemps un choix pour des produits naturels, et/ou clean, et depuis peu une passion pour les huiles végétales et essentielles et l’aromathérapie.

Côté maquillage, j’ai toujours eu accès à tous les produits, toutes les couleurs et pourtant, je ne me suis jamais beaucoup maquillée.

Je n’ai jamais vraiment porté de fond de teint, une crème-poudre bonne mine au quotidien, un mascara et un trait de crayon. Une ombre sur les yeux, le soir, et c’est tout ! Peu de chose sur les lèvres.

Avec le temps et les rencontres, je me suis rendu compte que la majeure partie des femmes que j’ai croisées tant dans ma vie personnelle que dans ma vie professionnelle, aussi bien en France qu’ailleurs, étaient comme moi, se maquillaient peu, et cherchaient plutôt à rehausser leur beauté naturelle.

Cependant, dans les magazines, les grandes maisons de la beauté proposaient toujours une image de la beauté très différente !

Et comme on ne descend pas les marches de Cannes tous les jours, j’ai souhaité créer une offre de maquillage plus quotidienne, qui ne transforme pas, mais révèle la beauté naturelle de chaque femme pour rester soi-même en mieux ! C’est toute l’idée de UNE.

 

Vous avez créé la première marque de maquillage naturelle, certifiée Ecocert.

Qu’est-ce qui vous a poussé à faire du maquillage bio ?

Même si je suis une citadine invétérée, j’ai toujours eu besoin de la nature pour me ressourcer. Je crois que c’est cet équilibre que j’ai souhaité insuffler au cœur de la marque UNE. Les bienfaits de la nature et du naturel au cœur d’une marque urbaine.

L’histoire maquillage de UNE aurait très bien pu être développée avec des formules traditionnelles, mais on était en 2007, les laboratoires commençaient à travailler de jolies formules naturelles, c’était le début du maquillage minéral.

La sensibilité naissante chez les jeunes femmes, à la recherche de "marques responsables, qui proposent des engagements possibles et sans sur promesses" devenait une attente importante à prendre en compte.

« Des formules naturelles, pour un résultat naturel pour un style naturel » est devenu rapidement une évidence.

 

Pensez-vous que l’industrie de la beauté a évolué ? Quelle est la place de Hautevue dans ce changement ?

Oui, bien sûr, en 15 ans l’industrie de la beauté s’est complètement réinventée en mieux, et ce n’est pas fini ! Plus besoin de faire des compromis, la « belle beauté » est aussi performante que la beauté traditionnelle.

Aujourd’hui, l’offre est très importante mais il me tient à cœur de mettre mon expertise au service de cette « belle beauté », de continuer à la soutenir et à la promouvoir. C’est ce qui m’importe le plus… Faire partie des marques qui font la beauté de demain, plus belle et plus responsable.

Et ma philosophie de la beauté n’a pas changé : je souhaite toujours proposer des produits respectueux de la femme, de la peau et de la planète sans compromis sur le résultat maquillage.

 

En quoi votre offre diffère-t-elle des autres marques ?

Je dirais que la vraie différence est dans mon exigence du résultat de maquillage.

Sur UNE et encore plus sur HAUTEVUE, je n’ai jamais accepté d’arbitrer entre la naturalité de la formule et la performance maquillage. C’est avant tout pour le résultat de maquillage qu’une femme est fidèle à un produit, en particulier sur un mascara, la formulation naturelle est une condition nécessaire mais pas suffisante.

 

Pourquoi avoir choisi de commencer par le mascara ?

Le mascara est le produit le plus complexe du maquillage avec l’adéquation du couple brosse formule. J’ai développé mon premier mascara il y a 30 ans, pour le Teint Ricci, accompagnée à l’époque par les laboratoires Sanofi et déjà Michele Mousset ! J’ai une vraie expertise sur les mascaras ! Sur UNE, c’était le best-seller ! Rien d’étonnant si c’est le produit qui m’a été réclamé par mes amies et ma fille, sur-consommatrice de mascara, mais qui fait très attention à ces cils.

 

Comment se traduit votre exigence du résultat de maquillage dans cette nouvelle gamme de mascaras ?

Tout d’abord, j’ai choisi de travailler le développement de la formule en collaboration étroite avec un petit laboratoire parisien, chapeauté par Michèle Mousset dont le parcours beauté dans la formulation n’est plus à démontrer (experte en formulation qui a travaillé pour des marques comme Chanel ou Dior).

Ensuite pour la brosse, j’ai dû en tester plus d’une cinquantaine ! Et à l’inverse du laboratoire, je me suis tournée vers les « leaders », ceux qui font les brosses de mascaras des plus grandes marques du monde entier ! Ce qui n’est pas simple car mes petits volumes ne les intéressaient pas ! Mais j’ai réussi à trouver un accord avec un des plus grands !

 

Et les huiles de soin, on n’est plus dans le maquillage ?

Une nouvelle passion ! J’ai découvert les huiles de soin il y a quelques années, et je ne peux plus m’en passer. J’avais envie de partager cette passion.

Les huiles de soin ont tout pour elles. Appliquées avec soin, elles donnent à la peau les éléments nécessaires à sa structure, à son hydratation, à son assouplissement, à sa vitalité. Elles la protègent contre la dégénérescence et l'oxydation prématurée, ce sont de véritable trésor de beauté ! Surtout si on profite de l’application pour faire un auto-massage du visage.

J’avais très envie de faire un produit de A à Z. Je me suis formée en aromathérapie, au développement de formule et à la fabrication selon la norme ISO 22716 et la réglementation BPF.

J’ai étudié ensuite les monographies et bénéfices de toutes les huiles végétales et essentielles, pour pouvoir sélectionner les huiles les plus efficaces pour les bénéfices recherchés. Après de nombreux tests, les synergies finalisées ont été validées par un expert en aromathérapie Arnaud Géa de CoReLab : « Les conceptions des sérums sont bonnes, le choix des huiles est pertinent, elles correspondent aux besoins des attentes des peaux ciblées »

Exercice particulièrement difficile : je n’ai pas souhaité ajouter de parfum ! J’ai fait le choix de travailler la combinaison olfactive naturelle des huiles essentielles en sélectionnant les huiles à la fois pour leurs principes actifs mais aussi pour leurs parfums !

Enfin j’ai cherché à limiter au maximum les emballage et sélectionné des flacons en verre allégé, et recyclables !

Pour finir, vient la phase réglementaire et la constitution du dossier avec un Docteur en Pharmacie qui évalue la sécurité cosmétique des produits (tests d’irritations oculaire et cutanée, challenge test, tests de stabilité et compatibilité...), et valide la mise sur le marché d’un produit totalement fiable et sécurisé pour les consommatrices.

Tout, de A à Z ! Je suis très fière !